L’origine du patronyme de la commune est incertain, il pourrait s’agir d’un mot breton « Gwik » (village), ou peut-être un vicus, ou encore le nom d’une personne. La paroisse est mentionnée pour la première fois en 1058, dans le cartulaire de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé, sous l’appellation « Guiscri ». Entre 1088 et 1114, suite à diverses donations de nombreuses terres à l’abbaye, celle-ci fonde un prieuré à Pont-Briant. A partir de 1794 Guiscriff, comme les communes alentour est un bastion chouan où se succèdent les escarmouches entre bleus et blancs. L’église est placée sous la protection de Saint-Pierre et Saint-Paul, elle date du XVème-XVIème siècle et a été réaménagée au XIXème siècle.
Rue de la Source un petit chemin mène à une fontaine. Celle-ci est adossée au talus et constituée d’un mur pignon tombant jusqu’à terre avec des murets d’enclos. La niche peu profonde accueille une représentation de la Vierge. Sous la pointe du pignon, une petite stèle est ornée d’une statue de la Vierge tenant l’enfant Jésus. Le bassin est fermé à l’avant par un échalier. Une ouverture dans le muret droit permet à l’eau de continuer son chemin via une large rigole à ciel ouvert en passant dans deux petits bassins avant de terminer son cours dans le grand lavoir. Aucune date d’édification ne figure sur cet édifice. Autrefois il existait au bourg de Guiscriff une chapelle dédiée à Notre-Dame de Pitié reconstruite vers 1850 mais aujourd’hui disparue, peut-être cette fontaine était-elle associée à cette chapelle ?
Source : https://www.fontainesdefrance.info/fontaines/la-fontaine-notre-dame-7/